Union continentales (Am. du Nord) – Robert Dingman

L'année 2020 aura été très particulière pour toutes les Unions continentales de la FIM. Dans une série d'articles, les dirigeants de chacune de ces Unions livrent leur point de vue sur les mois passés et fixent le cap pour demain, riches des leçons retenues pendant la pandémie de COVID-19.

Aujourd'hui, Robert Dingman, président de FIM Amérique du Nord. Comme toutes les autres unions continentales, l'Amérique du Nord a fortement souffert de la pandémie de COVID-19.

"Cette année a été sans précédent concernant les perturbations de l'activité motocycliste en Amérique du Nord en raison de la pandémie mondiale de coronavirus. Non seulement les entreprises de nos fédérations membres ont été menacées par ces perturbations, mais nos organisateurs d'événements et nos membres, à titre individuel, ont également été touchés", a déclaré le président de la FIM Amérique du Nord, Robert Dingman.

Le pire moment pour FIM Amérique du Nord a été le début du printemps, lorsque les populations ont reçu le choc de la pandémie.  

"Cela a également coïncidé avec le début de la saison des courses dans une grande partie de l'Amérique du Nord. En avril, au moins 20 États américains avaient interdit les courses moto et bien d'autres encore ont suivi peu après."

Au début de la pandémie, pratiquement tous les événements ont été annulés ou reportés en Amérique du Nord.

"Il était impératif de trouver un moyen de reprendre malgré la crise, comme ce fut le cas en Supercross, même sans spectateurs et en un seul lieu."

Un groupe de travail "Safe-To-Race" (Course sûre) a été créé comprenant des représentants de la fédération membre de la FIMNA afin de passer en revue les meilleures pratiques et de créer les outils nécessaires aux organisateurs d'événements pour les soutenir dans leur reprise des courses. 

Le groupe de travail a mis au point des outils et fourni des recommandations, notamment l'élaboration d'un plan d'action médical pour les participants ou membres des équipes présentant des symptômes, l'interdiction du camping de nuit pour les événements d'une journée, l'obligation de garer les véhicules à une distance de 3 mètres les uns des autres, la fermeture des gradins et autres sièges fixes pour les spectateurs, l'annulation des activités pour les fans, comme les séances d'autographes et les célébrations sur le podium, l'utilisation de l'inscription à l'avance pour limiter la participation, l'encouragement à l'utilisation des cartes de crédit pour le paiement sur place et le fait que les concurrents apportent leurs propres stylos pour signer les documents".

FIM Amérique du Nord utilisait déjà des outils de réunion en ligne tels que Zoom avant la pandémie, elle en a tiré avantage encore plus sur les neuf derniers mois.

"Les réunions Zoom ne peuvent remplacer les réunions physiques à long terme, car on peut faire plus par une interaction face à face en personne, mais elles ont servi de bon substitut à court terme aux réunions auxquelles nous ne pouvions pas nous rendre et pendant que notre personnel travaillait à distance. Je pense que nous continuerons à utiliser les outils de réunion en ligne à l'avenir, mais en complément des réunions physiques, plutôt qu'en remplacement".

M. Dingman retient aussi le fait que ces moments délicats ont permis de réaliser quelque chose de précieux : "Notre communauté de motards est résiliente et en travaillant ensemble, nous trouverons toujours un moyen sûr de continuer à pratiquer notre sport même en cas de crise sanitaire mondiale".

M. Dingman souhaite rendre un hommage particulier à tous les bénévoles qui ont rendu possible l'organisation des courses moto.

"Cette année a été beaucoup plus difficile pour les bénévoles. Le travail qu'ils accomplissent au cours d'une année ordinaire est déjà assez difficile, mais le fait de répondre à toutes les exigences que nos gouvernements nous imposent à tous l'a rendu encore plus difficile. Nos volontaires doivent être félicités pour les efforts qu'ils ont consentis pour nous permettre de reprendre les courses de la manière la plus sûre possible".

FIM Amérique du Nord et ses dirigeants se préparent pour la nouvelle année qui risquent toutefois de s'ouvrir comme la dernière s'est terminée, "avec des restrictions fortes. La situation devrait toutefois s'améliorer au fur et à mesure que l'année avance et nous espérons que d'ici le milieu de l'année, nous aurons retrouvé une certaine normalité".

FIM Communications